Du nouveau dans la reglementation de l’elevage de volailles en Europe
Le monde de l’élevage, qu’il s’agisse des volailles comme des ovins ou des bovins, est régulièrement la cible des défenseurs de l’environnement et du bien-être animal. Il s’agit là en effet d’enjeux pour lesquels les consciences se sont largement mobilisées depuis quelques années. À ces derniers viennent également se superposer les considérations des consommateurs, de plus en plus exigeants sur la qualité sanitaire comme gustative de la viande qu’ils mangent. Cela génère des exigences fortes au moment de choisir ce que l’on va mettre dans son assiette et tend à modifier les comportements d’achats dans la durée, les éleveurs en ont bien conscience.
Terre de forte tradition agricole et du bien manger, la France est particulièrement traversée par ces nouveaux sujets de société, et les autorités nationales comme européennes s’efforcent de répondre à ces nouvelles préoccupations largement partagées par la population. Parmi les dernières initiatives en date, la démarche European Chicken Commitment (ECC), ou Engagement Européen du Poulet en français, vient renforcer l’arsenal pour y répondre, on fait le point sur celle-ci dans la suite de cet article.
Une initiative ambitieuse qui nécessite de l’anticipation et de forts investissements
La démarche European Chicken Commitment a été initiée par des organisations européennes de protection animale. Elle implique un cahier des charges spécifiques, avec des exigences plus élevées que celles de la réglementation européenne, comme vous pourrez le constater en vous rendant sur https://volaille-info.fr/2022/09/20/european-chicken-commitment-ecc-une-nouvelle-demarche/. Ce cahier des charges prévoit notamment de privilégier des souches plus rustiques à croissance plus lente. Ainsi que d’autres points comme :
une densité maximale de 30 kg/m² ;
la présence de lumière naturelle dans les poulaillers, de perchoirs et de substrats à piquer ;
un contrôle par un organisme tiers pour l’élevage.
Pour les abattoirs, la démarche exige un étourdissement par atmosphère contrôlée ou électrique sans accrochage inversé des volailles.
La filière française, résolument engagée dans le processus
La filière française est prête à investir en partenariat avec des clients engagés pour mettre en œuvre cette démarche. Elle s’ajoutera aux volailles standards, Certification Conformité Produit (CCP), Label Rouge et Bio, pour répondre à toutes les demandes de consommation, conformément au Pacte Ambition 2025 de la filière.
Cependant, la mise en place de l’ECC a un coût. Les estimations montrent que le surcoût de l’ECC par rapport à un élevage de poulets standards s’élève à vingt-sept pour cent pour chaque animal à sa sortie de l’élevage. Le surcoût est même évalué à quarante pour cent au moment de la sortie de l’abattoir, si les morceaux sont vendus sous l’identification ECC. Si seuls les filets sont valorisés en ECC, le surcoût augmente à cinquante-neuf pour cent.
De plus, la mise en place de l’ECC nécessite du temps. Elle doit être anticipée 18 mois à l’avance pour permettre la réalisation des investissements nécessaires et assurer la naissance des reproducteurs correspondant au cahier des charges de la démarche. Côté abattoir, l’ECC nécessite un investissement vers un système d’étourdissement par atmosphère contrôlé, ce qui représente un coût important que seuls 10% des abattoirs pourront supporter.
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Terre de forte tradition agricole et du bien manger, la France est particulièrement traversée par ces nouveaux sujets de société, et les autorités nationales comme européennes s’efforcent de répondre à ces nouvelles préoccupations largement partagées par la population. Parmi les dernières initiatives en date, la démarche European Chicken Commitment (ECC), ou Engagement Européen du Poulet en français, vient renforcer l’arsenal pour y répondre, on fait le point sur celle-ci dans la suite de cet article.
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Cependant, la mise en place de l’ECC a un coût. Les estimations montrent que le surcoût de l’ECC par rapport à un élevage de poulets standards s’élève à vingt-sept pour cent pour chaque animal à sa sortie de l’élevage. Le surcoût est même évalué à quarante pour cent au moment de la sortie de l’abattoir, si les morceaux sont vendus sous l’identification ECC. Si seuls les filets sont valorisés en ECC, le surcoût augmente à cinquante-neuf pour cent.
De plus, la mise en place de l’ECC nécessite du temps. Elle doit être anticipée 18 mois à l’avance pour permettre la réalisation des investissements nécessaires et assurer la naissance des reproducteurs correspondant au cahier des charges de la démarche. Côté abattoir, l’ECC nécessite un investissement vers un système d’étourdissement par atmosphère contrôlé, ce qui représente un coût important que seuls 10% des abattoirs pourront supporter.
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